c’est l’absence, diras-tu
l’absence d’elle tendre
ton ventre qui lui ressemble
d’où toucher l’ombre et le silence
˜
Le matin est derrière. Des heures, déjà, que mon désir et ma rigueur se bousculent au bout de mes doigts. Et voilà que remontent les mêmes voix sous le ciel, chargées, trop près dans mon été. Le jour y fait au mieux, mais mon corps se bute, mon enfance peut-être. Je n’entends que ce bruit qui fait fuir les oiseaux. J’en perds ma rivière tranquille.
Et c’est là, souvent, que je pars marcher. Marcher pour élargir le monde. Pour aborder le soir dans un air diffus. Où ma ville m’enveloppe de flou et de voix inconnues.
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Photo : BOUT DE RUELLE – Hier à 16:00 * Montréal
Si j'étais un arbre 
Du soleil entre le désir et la rigueur…
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Et je m’y promène avec bonheur,
Un peu avec toi,
Je m’y promène
Sur les pas de tes mots,
Sur les pas de ta ville,
Au bord de ta rivière de vie..
Merci ma tendre amie,
Pour tout cela merci..
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Se perdre dans le paysage
Dévisager l’inconnu.
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Beau et pour un retour par ici, un cadeau.
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