de ce désir
d’être tout à la fois
d’irriguer les fleuves lointains
et les rivières d’ici
parle-moi, Marguerite
qu’un peu mieux je me vive
dis-moi, comment
t’as laissé faire le temps?
et elle de répondre :
au fil des élégances et des enfargements
avec mon sourire narquois, et ma tête posée
tout près des branches mortes
c’est l’histoire qui se fait, comment lui en vouloir
d’autant que dans l’errance, j’ai pu bercer son âme
mais la sincérité
les corps
comment sait-on qu’on aime?
quelle importance, me dit-elle
tout va tellement vite
dans le sang et dans la beauté

Sait-on jamais ?
Bise et douceur, Caroline
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