C’est vrai que je vis en retrait, dit la femme.
Et la fillette qui se penche comme si de rien n’était.
Même point de rendez-vous dans la chaleur humide.
Certaine que c’était A. qui s’approchait de moi,
j’ai envoyé la main à une belle étrangère.
Même sans mes lunettes, j’ai pu voir son sourire.
Et là je t’offrirais de gros bouquets de temps.
Les yeux ouverts, sur un champ de mûres mouillées.
Un oiseau passe. Et un autre.
Nuit. Cuisine. Ce même ronron du frigo.
Trois heures vingt-six et je bâille.
J’erre alentour de la cassure dans les fendillements.
Le chaos qui reste fidèle et l’art qui m’aide à vivre.
Le rêve d’une vie nue, débarrassée du lourd.
À chaque instant du temps, ce qui vient et s’éloigne.
Le vent comme l’amour.
Et l’aube sur mon café vers celle qui n’est plus là.

Photo : FEMME SUR BANC – Hier * Jardin botanique
21h28,
Un petit verre de blanc,
Je te lis,
Et tes mots me touchent tant..
21h 29,
Je suis autre,
Emplie d’eux,
Mais toujours moi, néanmoins,
Alors je te souris tendrement..
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Et puis ailleurs, au gré d’un carnet paresseux, abrier si rare et si tendre là. Puisse-t-il border les chagrins.
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« Le rêve d’une vie nue débarrassée du lourd » j’allume une cigarette et plonge le regard dans les volutes qui s’effilochent dans le soir qui vient.
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