Si je t’écrivais notre histoire, je sais qu’il y aurait dedans le noir et le blanc d’un piano. Les mots chercheraient la musique comme on cherche la moelle.
C’est ça, non? Se rendre où c’est déjà brûlé mais où on se retrouvera. Les mêmes notes qu’on recommence pour les rendre plus belles, comme pour se faire une maison, se mettre une vie sur le dos, quelque chose à porter jusqu’au bout de nos veines.
Et comme ce matin le ciel bleu et le vent froid dessus mes pieds. Ou le mois d’août qui m’ecchymose, mais je t’ai déjà dit tout ça.
En attendant, la belle est morte, nous pas encore, ça nous laisse du temps pour jouer.
Allez, on reprend au refrain mais on la jazz un peu, là où rien jamais ne s’achève.

Photo : DÉJOUER LE TEMPS * 30 juillet 2023 – Montréal








