libres
dans le sens de l’arbre et la nuit
de toute manière le monde
est flou
et fou
je nous rêve
libres
Il neige des flocons de neige et un homme marche vers sa voiture avec sans doute sa femme et sa fille. Ils se sourient un peu. Je sais que leur vie n’est pas la mienne. Et pourtant nous sommes tous liés, et ça me semble clair.
Je n’ai pas choisi grand-chose, si même quelque chose dans ma vie. J’aurais pu être eux, et eux moi. Je trouve aussi irrationnel de s’attribuer un mérite que de s’appesantir d’un blâme.
Mais c’est surtout qu’aux flatteries et lamentations, je préfère le désir et la neige.

DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA RUE IL Y A QUELQUES INSTANTS