libres
dans le sens de l’arbre et la nuit
de toute manière le monde
est flou
et fou
je nous rêve
libres
Il neige des flocons de neige et un homme marche vers sa voiture avec sans doute sa femme et sa fille. Ils se sourient un peu. Je sais que leur vie n’est pas la mienne. Et pourtant nous sommes tous liés, et ça me semble clair.
Je n’ai pas choisi grand-chose, si même quelque chose dans ma vie. J’aurais pu être eux, et eux moi. Je trouve aussi irrationnel de s’attribuer un mérite que de s’appesantir d’un blâme.
Mais c’est surtout qu’aux flatteries et lamentations, je préfère le désir et la neige.

DE L’AUTRE CÔTÉ DE LA RUE IL Y A QUELQUES INSTANTS
Préférer le désir à la flatterie, quelle philosophie de l’existence ! Merci, Caroline, et un tout bon bout d’an à vous.
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Je suis d’accord pour faire le choix des contacts humains, de la neige, de la forêt et des lacs par rapport aux calories vides que sont les flatteries et les lamentations. Avec mes souhaits d’une belle année à venir remplie de belles découvertes.
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« Le désir et la neige »… Merci pour cette belle rêverie Caroline
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Tu nous gâtes pour cette fin d’année, très beau texte, très juste, brulant et doux comme la neige peut l’être.
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merci caroline pour ce « désir de la neige »…pour cette douce et belle vision de la vie, pour la chaleur qui en ressort, peut-être celle du feu de bois contre lequel on vient se chauffer « dans le désir de la neige »…sourire…
belle journée à toi, dans ce blanc de là-bas
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jolis désirs
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Un beau texte et une belle photo qui me parlent et m’incitent à regarder les autres.
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Oh oui le désir et la neige. Me voilà partie à rêver…
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