la branche tremble
tantôt se fêle
méandrée de cicatrices
et belle comme avant
elle s’accroche
devant le vent la vie
qui peut tout emporter
jusqu’à la racine, d’un coup
et la terre, tranquille
qui se nourrit de ce qu’elle sait de mieux
veines fécondes
je veux de mon coeur
qu’il ploie dans la tempête
et quand le temps est doux
qu’il sente comme il est doux