Malgré son immense folie, j’aime cette faune humaine et bétonnière.
Cet essoufflement des âmes vers l’inconnu.
Et c’est souvent quand je marche, mon p’tit canon à la main,
que cette effervescence prend un sens pour moi.
Pouvoir la regarder de l’extérieur, la voir sans trop être vue.
Et tout ça sur fond d’arbres, quel luxe quand même.
Juillet est presque là.
Il fait trop gris encore. Et trop froid pour parler d’été.
Mais Montréal, elle, est toujours aussi tranquille.