j’ai ressorti le hamac hier
saoulée que j’étais
par la caresse tiède de l’air
et là malgré le vent fort
les feuilles qui s’accrochent à l’érable
en dépit des travers du monde
je n’aurais voulu perdre au matin
ni le ciel ni les bernaches qui sont passées
depuis l’aube, ma ville était
tranquille, mais là
un marteau piqueur vient de s’y mettre
qui enterre les oiseaux
juste à temps pour mon deuxième café..
la lumière est sublime
dans les feuilles de la vigne
ça sent la pluie
Photo – QUE TOUJOURS L’ERRANCE… * Avant-hier soir, une oie sauvage – Montréal