Gaby

Gaby 23 juillet 2012_2
Autour de 9h30, normalement, son téléphone sonne.
C’est moi.
Je lui dis que je viendrai vers 10h30, ou vers 11h00.
Il me fait répéter.
Deux fois. Parfois trois.
Ça fait tant de fois qu’on la danse cette danse.
Notre danse.
La danse du lundi.

Gaby et Bibi autre

Pourtant

J’en ai pourtant beaucoup.
Je pourrais bien en mettre une autre.
Hum… de robe, je veux dire.
Déjà cousue.
Une longue, ou une courte.
Une à fleurs bleues. Ou moins bleues.
J’hésite.
Parce que la terre est si près.
La branche n’est pas très haute…
Ou l’est-elle?

Lentement, mais sûrement?

J’avance. Lentement.
Je sens mes pas qui le font.
Mon âme, elle, hésite.
Elle se trouve confortable, mon âme.
Elle qui aime la répétition.
Qu’y puis-je?
J’ai seulement décidé de la secouer un peu.
On verra ce qui arrive.
Les univers virtuels, elle ne les sait pas.
Et elle s’en méfie, mon âme.
Et moi, je la caresse doucement.
Je lui répète que tout ira bien.
Et qu’on s’en sortira elle et moi.

Les deux messieurs de Bruxelles

Je viens de finir un recueil de nouvelles écrites par Eric-Emmanuel Schmitt.
Un beau voyage humain. Qui se termine par un journal d’écriture où il nous dit un peu les choses qui l’ont mené à raconter ces histoires, et dont voici les tout derniers mots :

Rêverait-elle de bourgogne ou de bordeaux, une vigne de beaujolais ne peut donner que du beaujolais.

Le dos d’Angélique

Le temps d’une visite,
Angélique a fait sortir de son lit ma rivière quotidienne.
Dix jours c’était. Mes eaux ne sont pas habituées à couler de cette façon.
Je ne suis pas née guide, ça c’est clair.

Depuis samedi, ma rivière a repris son cours. Normal, je veux dire.

carolinedufour102c

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