Ton sommet givré : un paysage rare.
Mais c’est toi, toujours, dans ta même grandeur.
Toi, montagne de mon coeur.
Qui m’as beaucoup donné, et sauvée aussi de quelques mauvais jours
à m’enfoncer trop loin dans mes pétrins imaginaires.
Vendredi, beaucoup d’âmes ont foulé ton grand serpentin.
À pied, en skis, en raquettes. Et quelques accros en vélo.
Inspirées par la neige, les vacances, le soleil.
Quant à la mienne, d’âme,
elle a trouvé ce qu’elle voulait.
Et la descente de ton flanc
à la lumière du jour tombant
lui a été divinement douce.
DE FRIMAS ET DE NEIGE (diptyque) – Montréal, le 27 décembre 2013