Ça y est. C’est parti.
On a eu la première vraie de l’hiver.
Une belle grosse bordée.
Dehors, tous pris dans la même histoire,
les gens se sourient davantage.
Les « drames », même petits, sont rassembleurs.
N’est-ce pas d’ailleurs l’absence de vrais drames collectifs
qui fait que l’individualisme résiste si bien
dans ce coin-ci de la planète?
La vie, pour beaucoup d’entre nous dans cette ville,
relève d’un quotidien sans trop d’écarts.
Et les tempêtes de neige, en bons petits drames de rien,
nous ramènent un peu dans le monde.
Avec des tonnes de flocons blancs.
LA PREMIÈRE VRAIE BORDÉE – 15 décembre 2013 – Rosemont (Montréal)
Répondre à L’insoutenable légèreté de l’être