C’était beau… froid et beau.
Je m’enlignais vers la montagne lundi.
Mais j’ai reculé. Trop humide, trop perçant.
Mon corps commence à rêver du printemps.
J’y suis allée le lendemain.
C’était moins glacial.
Plus proche de mon courage.
Mais quand même. Sous mes pieds.
J’entendais fort le bruit du grand froid.
Ce froissement qui ne ressemble qu’à lui-même.
Il reste que la lumière change.
Ce matin, sur la rue devant chez moi,
sa nuance sur la neige n’est pas la même.
L’hiver s’en va vers son silence.
Et le bruit du temps qu’il fait changera lui aussi.