Je viens de penser à ce bel oiseau blanc, ce grand cacatoès qu’on s’arrêtait pour regarder, sur une belle rue de Paris, dans la vitrine du garage où il passait ses jours. Je me souviens de lui mieux que de moi à cette époque, si ce n’est que déjà je n’en avais que pour le beau.
Encore aujourd’hui, je creuse. Je creuse mon âme et mon coeur, dans l’espoir de m’approcher toujours plus près de la liberté. La vie est un mystère, mais je n’y pense pas trop. Je vaque avec ce coeur, de plus en plus petit à mesure qu’il se densifie, et que les années passent. Un jour, quand il ne restera que lui, que tout autour aura cédé, il implosera mon coeur, ou il explosera.
En attendant, je creuse. Et je donne à la beauté, qui promet tout encore.

PÉPITE DE TEMPS – Il y a quelques jours, dans mon quartier
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Poésie et photographie
(Montréal, Québec)