Des rues brunâtres. De neige sale.
Auxquelles on s’habitue.
Pourquoi pas.
J’suis pas du genre à trop vouloir.
Autre chose, j’veux dire.
Et je m’en porte mieux, peut-être.
Ou je m’emporte mieux, qui sait.
L’homophonie me plaisait.
Puis l’autre chose vient toujours.
Du moins, elle est toujours venue.
Quand l’autre chose ne faisait plus.
Alors, je laisse faire les choses.
J’y peux si peu de toute manière.
Tout ça, ou presque, pour les mots.
Le simple plaisir de la chose.
Et une pause entre deux choses.
Le vrai, le faux, comme une danse.
Et si c’était mon jour de chance.
Chose certaine, l’humeur y est.
Et là, dehors, une fille déneige sa voiture.
Avec un tout petit balai, et un manteau rose.

MA VILLE EST UNE DÉNEIGEUSE – Il y a deux jours, rue Beaubien
beaubien ! Cela ne s’invente pas ! Merci bien, Caroline !
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Tout le plaisir est pour moi, Gilles.
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on s’habitue à la neige brune comme à l’herbe jaune…….
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J’ai déjà lu que « les grandes civilisations artistiques étaient des civilisations où l’inutile était nécessaire »…comme celle de déblayer mon auto ce matin alors que je n’ai pas prévu sortir.
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Entre neige brunâtre et manteau rose, tu te laisses aller, ça se sent, et j’aime ça. Merci Caroline.
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Je suis contente que tu aimes, Anne. Merci.
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Si tu n’as pas lu ce poème, il m’est venu à l’esprit en découvrant le tiens, même si ce n’est que pure homophonie, comme tu l’écris si bien, si beaubien.
http://www.poesie.net/attaign1.htm
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Quand même, ce poème de l’abbé chose, c’est quelque chose. Je comprends qu’il te soit venu à l’esprit. Faut croire que la chose, comme le mot, n’ont pas fini d’inspirer. Merci Francis. Et voilà que me vient à mon tour à l’esprit un p’tit bistrot pas loin de chez moi qu’ils ont appelé Chez Chose. Je n’y suis jamais entrée encore, mais j’me dis qu’il doit sans doute y avoir d’l’amour là-dedans… Au plaisir, Francis.
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Ah, il faut que tu prennes un verre là-bas, histoire de nous le raconter ensuite et de prendre une photo pleine de mystère comme tu sais si bien le faire…
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Sont beaux toi tes mots. ᐧ
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Merci ma chouette…
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« Alors, je laisse faire les choses » je crois que c’est le mieux. Merci ma belle pour ça aussi.
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ainsi soit-il… très bouddhiste…
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Oh, de rien, belle toi.
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Un peu reine la fille des neiges au manteau rose, mille éclats d’images dans la farandole des mots. merci Caroline
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Merci de me lire, chère Dominique.
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Je ne peux quand même pas commenter à chaque fois de la même façon. Si ? Disons le encore une fois : mais pourquoi moi j’ai pas écrit ces phrases là ? pour le plaisir de les lire ici? alors, chouette !
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C’est très flatteur, cher carnets… merci.
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et ce matin, tout se blanchit à nouveau
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« alors, laisser faire les choses »…sourire….le manteau rose doit que mieux ressortir sous le manteau blanc….une belle soirée à vous deux, et Caroline, cette belle humeur te va si bien…sourire
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Merci pour « l’humeur vive »…
C’est bien le rose des choses et ça m’enchante!…
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Si ça t’enchante un tant soit peu, ma belle amie, tu m’en vois enchantée.
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Je n’ai pas de manteau rose pour déneiger demain, et j’avoue que ça ne me plaît pas du tout blanche ou brune cette neige ! Pas d’humeur du tout, ah, lala ! mais je ne suis pas là pour parler météo n’est ce pas, alors, laissons faire les choses…
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vive l’humeur avec un balai rose, euh pardon en manteau rose ;o)
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I close my eyes and in your words I can see the dirty snow turning brown. Some beautiful mysteries in your mots,..
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Walking the cold..
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