juste une histoire
un film tendre
sans cris ni blessures
où les rues sont tranquilles
et les enfants se bercent
et où bien sûr
le coeur l’emporte
on s’y demandera peut-être
où l’on sera
quand la musique s’arrêtera
mais on voudra surtout savoir
que tout peut naître de rien
que le rêve à lui seul suffit
si un amour l’abrite
je ne sais vraiment que ce que j’aime
comme la chaleur des corps qui parlent
y aura quand même les cicatrices
embellies par des poussières d’ange
on dansera dans les failles
et dans les canyons
et on y reviendra
demain et après
pour la musique et pour le reste
∼
Photo : LE COEUR DES ÉLÉPHANTS (diptyque) – Montréal * Mars 2018
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Poésie et photographie
(Montréal, Québec)