un froid cinglant
les arbres beaux dans la bourrasque
le jour encore comme le coeur
faut pas s’en faire, me dit le temps
ça sert à rien de toute manière
j’aurai toujours le dernier vent
∼
a bitter cold and yet the trees
are so beautiful in the squall
the day again just like the heart
still there’s no use in worrying
utters the voice behind the gust
I’ll always have the final wind *
Photo : PAR LA FENÊTRE ARRIÈRE – La journée d’hier – 20 janvier 2019
* NOTE ∼ J’ai traduit ce poème en pensant à Mary Oliver. Avec l’envie de le lui dédier. Très humblement, bien sûr. Cette poète états-unienne, grande amoureuse de la nature, est morte jeudi dernier. Elle qui disait que la forêt, la poésie et la beauté du monde lui ont sauvé la vie. Et qu’un poème se doit d’être un cadeau, qu’on fait à soi et aux autres. Thank you, Mary Oliver.
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Poésie et photographie
(Montréal, Québec)