un froid cinglant
les arbres beaux dans la bourrasque
le jour encore comme le coeur
faut pas s’en faire, me dit le temps
ça sert à rien de toute manière
j’aurai toujours le dernier vent
∼
a bitter cold and yet the trees
are so beautiful in the squall
the day again just like the heart
still there’s no use in worrying
utters the voice behind the gust
I’ll always have the final wind *
Photo : PAR LA FENÊTRE ARRIÈRE – La journée d’hier – 20 janvier 2019
* NOTE ∼ J’ai traduit ce poème en pensant à Mary Oliver. Avec l’envie de le lui dédier. Très humblement, bien sûr. Cette poète états-unienne, grande amoureuse de la nature, est morte jeudi dernier. Elle qui disait que la forêt, la poésie et la beauté du monde lui ont sauvé la vie. Et qu’un poème se doit d’être un cadeau, qu’on fait à soi et aux autres. Thank you, Mary Oliver.
discuter avec le vent
même par un froid pareil
c’est un beau morceau de chance
🙂
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Le dernier vent, enveloppé, bercé et porté par les autres vents, souffle encore, doucement.
Bel hommage, Caroline.
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Can’t blow it up… 😉 Great shot and words!
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et cette si belle dernière phrase,
quel bel hommage,
sous le froid du jour..
pensée tendresse vers toi,
douce amie
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Très beau poème, je rejoins Irène pour cette magnifique dernière phrase. Et bel hommage.
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moi aussi, à l’adolescence, c’est la forêt qui m’a sauvée………alors bon voyage à mary et merci à toi pour elle….
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Thank you, Mary Oliver. Thank you, Caroline.
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Bel hommage, c’est tellement beau que l’on voudrait te rendre la pareille.
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