un réveil déplié
plus ouvert
nos galères sont enterrées
sous bien des neiges folles
on y voit mieux d’ici
le rival du temps
le repli
la seconde perdue
l’amour qui, peu importe
en a valu la peine
et on y entend moins
les rumeurs cyniques
qui grondent loin du jour
la suite sera plus claire
depuis l’eau ou la crête
il est si fort, le souffle
dense et géant
un vent de gamète et de sel
où avancer sans rien
Photo : LISIÈRES * Hier, rue Beaubien – Montréal 2019
..et la lumière si belle
dans ce vent de neige..
oui, « l’amour qui peu importe »
toujours nous porte,
comme ce doré
dans ta si belle image..
merci douce toi,
pour ce vent doux,
malgré le froid…
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🙂
silencieux mais là
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Rien de mieux que peu. On est plus agile sans le lourd lointain, le trop d’artifice.
Bise et clair après-midi, Caroline.
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J’entends le souffle … et le » vent de gamète et de sel » qui tanne la peau mais qui nourrit aussi le verbe … c’est fort, c’est beau …
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l’amour en chacun de tes mots……m’emporte et m’importe
merci douce, bien douce caroline
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