les notes filent dans le souffle
l’impulsion, la tension
rien n’est stable vraiment
nos déserts sont perméables
le tien, le mien
je sais janvier
qui livre ses rafales
aussi cruel que blanc
et je te sais qui cherches
l’inlassable désir
l’empreinte et le chemin
les dessous du matin
et de l’infatigable vent
les pieds sans te soustraire
aux aléas du jour
à y pleurer quand il le faut
et tout ce temps
on se cale debout
au bord des mêmes heures
sur moins de certitudes
le coeur se pose mieux
c’est en s’y rappelant le tendre
que la neige a trouvé son vent
Photo : ENSEMBLE DEBOUT * Il y a deux jours, rue Beaubien – Montréal 2019
Hier j’ai vu des bourgeons à un saule, là-haut, sur le plateau. C’est inéluctable. Le gel et la bise ont beau pincer, demain sera doux.
Bises, Caroline.
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This is so beautiful. Your gift. The tenderness and the openness to uncertainty. The freedom of fragility.
Thank you deeply, Caroline.
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Un bien beau texte, Caroline …. fort et habité …
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touchée, là, tout au fond..
et juste devant moi,
un nuage d’or qui joue sur le bleu du ciel..
merci tendre toi,
c’est si beau…
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c’est en s’y rappelant le tendre
que la neige a trouvé son vent
C’est éblouissant !
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