En s’y rappelant le tendre

les notes filent dans le souffle
l’impulsion, la tension

rien n’est stable vraiment
nos déserts sont perméables
le tien, le mien

je sais janvier
qui livre ses rafales
aussi cruel que blanc

et je te sais qui cherches
l’inlassable désir
l’empreinte et le chemin
les dessous du matin
et de l’infatigable vent

les pieds sans te soustraire
aux aléas du jour
à y pleurer quand il le faut

et tout ce temps
on se cale debout
au bord des mêmes heures
sur moins de certitudes
le coeur se pose mieux

c’est en s’y rappelant le tendre
que la neige a trouvé son vent

 


Photo : ENSEMBLE DEBOUT * Il y a deux jours, rue Beaubien – Montréal 2019

5 réponses à En s’y rappelant le tendre

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