Pour A.
je me souviens
qu’on allait faire des tours dans le ventre de l’aube
on goûtait au bonheur à coups de poésie
on s’étendait ensemble sur le chemin de fer
la tête sur le métal à guetter le bruit
du train qui autrement déchiquèterait nos corps
et on se levait à temps
riches d’être vivants
Photo : L’IMMOBILITÉ * Montréal – 24 janvier 2019
O ! Ma douce que c’est beau, un jour nous le ferons ;o)
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Je proposerais le chemin d’être plutôt que le chemin de faire. C’est probablement juste l’expression de mon inquiétude. Le tenter et y survivre mérite le respect !
Bise Caroline !
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Tu vivais dangereusement Caroline! Beaux mots + photo magique 🙂
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J’adore ce poème; les mots, la thématique, résonnent avec force.
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Ouahouh ! Vous ne reculiez devant rien…
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À la vie, à la mort … à la poésie …
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Wow! Beautiful! Thank you.
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La richesse c’est aussi de pouvoir faire revivre l’instant. Merci Caroline pour ce beau poème.
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