J’ai choisi une belle histoire.
De regarder ma vie comme une fleur unique.
Belle et incapable d’être autrement que ce qu’elle est.
Sans doute, comme cet ami qui m’a écrit hier,
suis-je une rêveuse de large.
J’appartiens peut-être à cette espèce pour qui
l’adulation ou la plus grande richesse
ne saurait être présage de l’horizon convoité.
Cette espèce qui avance sans pavillon,
vers quelque part, sans trop savoir où,
sinon que ce quelque part ressemble
plus que toute autre chose
à l’amour et la liberté.
LE BEAU RÊVEUR (Pour JL) – Viaduc Masson, Montréal, le 5 décembre 2013
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