Un temps dans la vie d’une amie, à peu près comme elle me l’a raconté.
Le jour où elle y mit le pied,
Julie ne soupçonnait pas le pouvoir écrasant de la chose.
Elle agissait comme elle l’avait toujours fait :
en toute liberté, sans crainte de perdre ni espoir de gagner.
Mais les murs ne mirent que quelques mois à s’élever plus haut que sa tête.
Elle en perdit le sommeil, et une grande part de sa joie.
Et tandis que l’amour demeurait son ultime ambition,
elle mit plus d’elle-même à s’occuper de lui qu’à chercher la sortie.
Jusqu’au jour où, à force de temps, elle la trouva enfin.
Parce qu’on finit toujours par trouver, me dit-elle, non?
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