La lumière pourtant et
j’y arrive à peine
devant les feuilles qui
changent et le rosier flétri,
je sais que je lui ressemble –
lui qui rêvait dans un lit
comme dans l’autre,
mu par un coeur maladroit
il trouvait les églises belles –
moi c’est les granges
mais c’est pareil – je croise le fer
avec mon âme pour encore
y toucher la chair
et le piano qui joue la
chanson de l’hiver
tes maladresses qui
me rassurent
tout cet inassouvi –
et si c’était pour ça
que la neige reste
aussi folle et blanche
Cet air tiède me rappelle
la nuit où j’ai lentement remonté
Saint-Laurent, la lourdeur qui
régnait au matin.
Gaby me l’avait dit sans le dire,
c’est le souffle des ventres au milieu
du vacarme et d’y vouloir toujours
un autre tour de piste.
C’est ce même endroit d’où je tombe.

Photo : LA SUBSTANCE DES JOURS – Septembre 2023 * Petite Nation
Merci, Caroline, et beau jour à toi!
Absente depuis un mois — voyage en France — je reprends mes (bonnes) habitudes de lectures.
Amitiés en poésie.
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🤍
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Un bien fou de revenir par ici après les balades, après les averses. Au fond de mon sac il y avait, cachée, une boussole.
Merci Caroline
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L’âme au bout d’une lame
et les pieds dans la neige
que c’est beau par chez toi
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en lumière le volet, l’odeur
du café, la tiédeur des draps, au pied
un livre ouvert, une voix crie dans la rue
j’arrive
la tristesse inassouvie dans
le rêve au matin
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