le chaud s’en va – le vent se rend comme un serpent jusqu’à mes pieds
ça reste doux mais quand même plus froid que ma peau –
et ces petits objets que je déplace à peine
et tous ces livres empilés
et la part qui reste secrète parce que
je préfère les bateaux, les voies ferrées aussi
Par en haut, c’était froid.
Et là, en bas, y a quelque chose d’une grimace.
Le lait, le sien, le tien, le blanc. Jaunissant sur le drap.
On défroisse les eaux et on lisse les vagues.
Et tout ça prend du temps. Du coeur aussi.
Et d’un coup Victor qui s’avance :
j’ai le pied crochu maintenant et l’ardeur de la paille.
Je t’ai suivi dans la broussaille parce que c’est ma nature.
Non pas de suivre, mais d’errer.
Et parce que ce jour-là, tu as pris les devants.

Photo : MA VILLE ET LE VENT – Août 2024 * Montréal
Si subtile…. « non pas de suivre, mais d’errer ». J’adore.
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Merci, Caroline!
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mots maquis, liés, en dédale absolu
merci Caroline
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