Vent d’oubli

L’écorce du vieux lilas frise dans sa tendresse. La cour est belle. Et les fleurs d’orpin qui rosissent. D’un rose que tu aimes.
   Je suis descendue vers le sud pour me rapprocher du café. Sans même savoir si j’irais. Je voulais ce vent tiède qui me fait oublier les choses.
   Difficile de voir le bout de ce coeur de silence. Dans cette histoire, c’est la seule saison que je trouve. Pour un écho du temps d’avant. Ou quelque chose qui lui ressemble.

Photo : L’ABANDON SALUTAIRE – Montréal * Septembre 2024

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