Corps de janvier

Un grondement de nuage, quelques oiseaux et un horizon électrique. Et je laisse faire la neige, qu’elle creuse dans mes dérives.

Tu pars sans y penser, c’est la belle évidence. Les ombres dans le matin, le soleil et les fleuves, on défait ce qu’il faut pour traverser le difficile. Et toujours on rêve de l’autre.

En attendant, il y a ce violon qui nous effleure de son archet.

Et la beauté de ne jamais se rendre où l’on croyait aller.

Photo : ET NOS TENDRES DÉRAPAGES – Janvier 2025 – Montréal

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