Coirassa

J’entends des choses que tu ne diras pas. Comme les chemins que tu as pris sous un ciel sans mots. Et les creux que tu as trouvés pour y rouler ton âme, toute neige tombée par-dessus tes chagrins. La cuirasse est un don qu’on savonne à grands coups. Le vent quand même qui prend dedans, ça fait partie du jeu. Tu en as souvent ri, je t’ai vu t’éclater quand les verres tombaient. Surtout s’ils se brisaient. Et là tes pieds. Qui saignent un peu. Et tu regardes le vermillon qui coule doucement. C’est beau malgré. Malgré. C’est beau ce rouge, non ?

Photo : ROULADSKI – Hier * Montréal

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