J’écris faute de peindre.
L’image de la chaussée. Les morceaux de saisons.
L’américanité qui compare les chairs.
La forme et sa correspondance.
Le temps qui mord en laissant tout derrière.
J’imagine mieux que je ne vis.
C’est une question de son, de révolution sur la page.
Une musique de chambre noire, de corps et de baisers.
Et encore la matière. Un arbre dans le sable.
Pour les siècles des siècles.
Et cette chose qui me dérange –
c’est moi ou le monde ?

Photo : LES CORPS TISSÉS – Mai 2025 * Montréal
« Le temps qui mord en laissant tout derrière « : je voudrais que non , que parfois le passé soit une offrande à l’avenir , même si c’est l’avenir des autres
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Les corps tissés dans l’impensé du monde
Merci Caroline
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« J’écris faute de peindre » sous-entendu : l’important c’est de photographier. Mais vous avez raison il est bon que la photo soit accompagnée.
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je trace
une ligne claire
entre le cri et l’image
et tout revient
l’arbre dans le sable
l’éclat des corps
le contour incertain
du temps éteint
mais la question reste
est-ce l’univers qui grince
ou juste nos pas
merci
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