Singularis

J’ai perdu un vocable et cru me reconnaître dans la fillette de la toile appuyée sur un tronc. Pas celle-ci mais une autre.
C’est toutes ces âmes, me dit Jeanne, ces états de rivière. Et ce même sentiment d’avoir les pieds terreux. Tous ces visages détournés pour n’être vus que par le coeur vivant des feuilles et par le grand corps de septembre qui s’allonge sur octobre sans écraser personne.
L’hiver s’en vient. On aura assez d’heures pour y graver le ventre et se rire du reste. Ce qui libère est plus tendre que la raison. 

Photo – MAUDE ou LA LANGUEUR DE L’AUTOMNE – Septembre 2025 – Montréal

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