C’est encore Aude sur son matin. Aude dans sa tête, Aude dans son coeur. C’est l’âme d’Aude qui part à la renverse. Toujours trop tard, toujours trop loin. Et la voix de sa mère, et les bourrades du matin. Elle l’entend qui dit à son père que l’hiver les attend. Et c’est pour ça que tu me pousses, maman, tous les matins encore, que tu me pousses à aller vite, plus vite, toujours plus vite ?
J’ai lu hier que les larmes des cerfs sont noires et odorantes, et qu’elles coulent au temps des amours. Question surtout de territoire. On dit aussi qu’on a tort de parler de larmes et qu’il faut parler d’humeur noire.

Photo – ET ME CHAVIRE LA POÉSIE DE L’AUTOMNE * Hier – Montréal 2025
humeur noire, m’évoque le livre de ma chère Anne-Marie Garat. Merci.
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