Le temps d’une bourrasque

Elle était belle dans le blizzard.
Et quand la rafale a soufflé,
j’ai voulu attraper le vent
qui jouait dans ses cheveux.
Mais il était déjà trop tard.

carolinedufourtignassefeuc3Rue Cherrier, Montréal, 27 janvier 2014

3 réponses à Le temps d’une bourrasque

  1. En plantant mon regard dans les fils d’invisible,
    dénoncés par les pointillés blancs de gris,
    j’aurais voulu attraper le vent,
    ou, à défaut, quelques flocons.

    Un vent qui se cognait à tout ce qu’il rencontrait,
    les chemises claquant comme des voiles,
    sur l’étendage, la valse des volets
    sur la façade .

    Un vent en rafales se heurtant
    au ciel, – évidemment -,
    sous le regard sévère des gargouilles.

    Et puis encore juste quelques doigts furtifs,
    toujours invisibles, qui secouaient tes cheveux.
    Le vent est jaloux de moi.


    RC – fev 2016

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