La langue, ou la terre, calcinée, devenue noire. Végétale. Jamais vraiment souillée, mais sa nature délaissée. Ce qu’on rêvait d’aimer, enfoui dessous des champs d’argile.
Et une veine qui se fend. Des chaînes qui éclatent sur les échos d’avant. Sur le mur de l’exil, une ombre se dépose. Tout près de l’oiseau tendre.
et la main qui oublie
pour la main qui se donne
si c’était ça, dit-elle, l’absence de ça
qui vous disloque
toi et ton corps de saule?
·
Photo : UN MUR VÊTU – Montréal * Mai 2021
Se greffer à l’écorce
dans la veine de l’arbre
les doigts allant en sonate
pour un seoir
pendant que la lune crépite
N-L
J’aimeAimé par 1 personne
Assez souple pour en faire un panier. On trouvera bien une âme à y mettre !
Bise et douceur et sourire, Caroline.
J’aimeAimé par 1 personne
Sous l’écorce le ça comme le mot manquant à la douceur,,,
J’aimeAimé par 1 personne
S’accrochent au murmure des lianes
les pleurs de saules, seules virgules de feuilles en larmes.
Âmirliton
J’aimeAimé par 1 personne
Wonderful; all that light!
J’aimeAimé par 1 personne
..et ta plume
Qui sait le chant,
Qui sait,
L’écorce de vie..
J’aimeAimé par 1 personne