Corps de saule

La langue, ou la terre, calcinée, devenue noire. Végétale. Jamais vraiment souillée, mais sa nature délaissée. Ce qu’on rêvait d’aimer, enfoui dessous des champs d’argile.

Et une veine qui se fend. Des chaînes qui éclatent sur les échos d’avant. Sur le mur de l’exil, une ombre se dépose. Tout près de l’oiseau tendre.

et la main qui oublie
pour la main qui se donne

si c’était ça, dit-elle, l’absence de ça
qui vous disloque
toi et ton corps de saule?

·


Photo : UN MUR VÊTU – Montréal * Mai 2021

6 réponses à Corps de saule

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