Le mutisme d’un temps

tu n’avais jamais vu d’écueil
à ce que je m’empare du matin
des fleurs qui roussissent
et des pluies qui avalent
et là d’y sentir sans le dire
un fanage du monde
d’y toucher les parois
plus opaques des jours
comment parler du beau
sans y parler du lourd

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Photo : BELLE D’HIER * Montréal

2 réponses à Le mutisme d’un temps

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