Garder l’aurore

Deux petites roches. Et une plume.
C’est ce que tu m’as rapporté.
Comme les morceaux d’une dernière fois.

C’est vrai sans doute pour tous ces fils mêlés
que je ne démêlerai pas.
Et les eaux troubles que je contournerai.
Mon corps préfère garder l’aurore.
Et miser sur les heures au lieu d’une vérité.

Reste que sur la rive où sont morts les bouleaux,
on aura vu ce que peut faire l’ennui.

Je ne saurai jamais grand-chose.
Sinon mon amour des rivières.
Et des fenêtres qui s’ouvrent sur la mer.

PHOTO : FENÊTRE D’UN THÉÂTRE – Montréal * Mai 2022

2 réponses à Garder l’aurore

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