Le même lieu, le même trottoir.
Et là l’étreinte du piano,
la manière de battre du coeur.
Des heures à y tendre la chair,
y boire le café,
y lâcher des noyaux dans les os de l’hiver.
La maison a changé, un peu le bruit des pas.
On a beau dire, c’est comme si tout revenait
à la nature des silences –
mais toi tu le dirais comment :
des ronces dans la neige, des épines de soi,
la blancheur de l’oubli ?
sans but que le respir
d’entre les lèvres sèches

Photo : DE RUELLE D’HIVER – Montréal – 19 janvier 2024
Epines, os, ronces et noyaux
durent un peu plus longtemps
que l’oubli
ou reprennent corps à notre insu
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La ruelle des ronces
à l’entournure des neiges.
J’yb
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