Est-ce qu’un seul désir se rendait
quand tout grouillait autour de vous?
Y a ma mémoire, appelons-la ma tête de gare.
Et y a mes yeux sur elles.
Parce qu’il en fallait bien, des yeux.
Et là c’est moi, au milieu de la voie
quand il n’y a personne.
C’est aussi moi et mon silence.
Est-ce que ça se brise un silence?
S’il passe un loup peut-être.
Là, au moins, la fureur a l’air propre.
Et ce matin encore j’y vois
le même fourre-tout de mes amours.
Avec, au fond, de quoi faire mourir
mes vaines obéissances.

Photo : LA BEAUTÉ S’EN ARRANGE – Montréal * 20 Janvier 2024
Oh! C’est une magnifique poème Caroline, il n’y a plus rien à bouger, il est « parfait », et je suis très touchée par ce que tu dis. Et Merci chère!
À bientôt, pour un café, la poésie, la bonne conversation… Diane xxx
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Chère Diane. Oui, à bientôt. xxx
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j’aimerais dire comme Diane « à bientôt pour un pot avec ‘vy autour d’une bonne conversation…. » ❤ des bisous, chère et magnifique Caroline
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« … au pied d’une falaise… » Bises, la louve.
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❤️
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Enjoying your image, especially the contrast between the soft white and the rough gray scale. Since my French is minimal, the poem in Google translation also becomes somewhat difficult, the nuances disappear but its meaning is clear.
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Y’a pas à dire :
La photo n’est pas mal non plus 😉
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❤
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