L’aube ou la corneille

On ne s’habitue pas
à l’envers de la tendresse.

On se dit que c’est tout pareil,
l’aube ou la corneille.
Que tout meurt et se vit.
Le passé en murmure,
distant comme la vague.

Mais même les poèmes
ne s’écrivent pas tout seuls.

Photo – SUR LE BORD DE LA TRACK * Hier – Montréal

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