Les lèvres du vent

On se fait une idée de la valse invisible.
Même si dans l’infini, comme le chante Margot,
toutes les dents y tombent, les leurs comme les nôtres.

Dis-moi sinon : de la gorge serrée ou la rose fanée,
laquelle se demande si c’est elle ou le monde ?

D’autant que là où il était question d’oiseaux,
avant que tu tournes la page, j’ai lu pleurs au lieu de pâleurs.

Quand même ici, par les lèvres ouvertes du vent, j’arrive à sentir l’océan.
Raison de plus d’aimer l’orage.

Ne manque plus que le tableau.

Photo : UN CANARD – Juillet 2024 * Laurentides

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