Tout cet air chargé, ce ronron incessant.
Comme un bon sang qui coule, tu dis, et le même bon pain.
T’as qu’à passer ta main sur le rideau fermé.
Vas-y lentement et quelque part tu vas sentir par où passe le vent.
Et t’as raison, il m’arrive d’échancrer le temps.
De faire cent fois le tour, cent fois les escaliers, cent fois les mêmes lieux.
Et d’inventer un océan ou deux.

Photo : L’AIR DES RUELLES – 30 juillet 2024 * Montréal
Merci, Caroline!
Pensées.
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… échancrer le temps
inventer un océan ou deux…
toutes ces beautés
(et vous n’avez pas honte ?)
Merci Caroline
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Échancrer le temps, quelle belle formule. Je parlais une fois d’ourlet replié du temps . Finalement la poésie c’est de la belle couture. Bel été Caroline
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Parfois au-delà d’un océan
parfois un univers
peut-être pas deux
un temps comprimé dans un trou noir ;o)
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où en sommes-nous si on ne peut plus s’inventer un océan ici et là?
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