Si tu trouves la lettre d’amour, ne la lis pas.
Laissons-nous couler dans le sablier.
Suzanne Jacob
Assise au fin fond de la place,
je sirotais un allongé en relisant lentement
la lettre de Marie.
Une lettre de papier, une lettre entre les doigts,
une lettre à humer et glisser dans mon sac.
Marie qui écrit bien.
Qui aligne les mots comme un jardin de pommes.
Qui y met chaque fois de quoi sentir le vent.
Elle m’écrit la rupture d’avec cet homme doux
embrassé dans un train sans même le connaître.
On aura beaucoup ri et bu beaucoup de vin.
Et ronronné ensemble sur quelques hivers.
Qu’elle ne m’ait pas appelée pendant qu’elle pleurait tant.
Mais les larmes de Marie coulent sans faire de vagues.
Laura la tendre s’est approchée en me regardant
dans les yeux. Je t’apporte un autre café ?

Photo : RUE SAINTE-CATHERINE, UN SOIR * 17 août 2024 – Montréal
Le vent est souvent caché derrière le premier arbre et plus souvent encore derrière la porte.
Bise, douceur et sourire, Caroline.
J’aimeAimé par 1 personne
Love the shot!
J’aimeAimé par 1 personne
Des mots si tendres….
Un texte pour adoucir le dur de l’existence… des mots infiniment justes
Je suis toujours en extase devant tes mots, Caroline
Et je me tais bien souvent car mon silence dit bien mieux que mes mots…
🫶😚
J’aimeAimé par 1 personne
Et toi, la tendre louve… je t’embrasse.
J’aimeAimé par 1 personne
aligner les mots comme un jardin de pommes
j’adore ça ;o)
J’aimeAimé par 1 personne