Ce qui reste pareil, c’est la neige
C’est toute l’étrangeté des jours qui s’emballe sous
Le ciel, toute l’étrangeté du monde
Les premiers vrais matins de neige et la rumeur
est tendre. Je ne sais pas d’instance qui offre
Autant d’escaliers blancs
Et là, dans cette musique que j’écoute, on entend la voix du poète qui reprend des mots de Cendrars. Ils ont cru que c’était les siens. Vivant, il leur dirait sans doute. Et que l’enfant n’appartient à personne.

Photo : ELLE MARCHAIT DE DOS – Décembre 2024 – Montréal
❤
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Du blanc pour les couleurs à venir …
Bise, douceur et sourire, Caroline.
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Très beau, Caroline.
Merci! ✨❣️
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(on perçoit la musique étouffée sous les frêles touchés de note du piano)
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Aux petits matins de neige
la voix du poète ne s’entend
que sur les escaliers blancs
d’une couverture encore vierge.
Le ciel est d’un gris de plomb,
les arbres se découpent en noir,
calligaphie d’un temps,
du basculement des jours
sans qu’on y prenne gare,
qui recouvrent la terre
C’est la musique de l’hiver
qui aplatit les sons
efface les contours
dans un silence de glace.
L’enfant , en progression prudente
risque ses pas
dans un monde inconnu
étonné de laisser les traces
de ses pieds menus
que la prochaine neige efface
dans sa chute lente…
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Merci, René.
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