Les escaliers blancs

Ce qui reste pareil, c’est la neige
C’est toute l’étrangeté des jours qui s’emballe sous
Le ciel, toute l’étrangeté du monde

Les premiers vrais matins de neige et la rumeur 
est tendre. Je ne sais pas d’instance qui offre
Autant d’escaliers blancs

Et là, dans cette musique que j’écoute, on entend la voix du poète qui reprend des mots de Cendrars. Ils ont cru que c’était les siens. Vivant, il leur dirait sans doute. Et que l’enfant n’appartient à personne.

Photo : ELLE MARCHAIT DE DOS – Décembre 2024 – Montréal

6 réponses à Les escaliers blancs

  1. Aux petits matins de neige
    la voix du poète ne s’entend
    que sur les escaliers blancs
    d’une couverture encore vierge.

    Le ciel est d’un gris de plomb,
    les arbres se découpent en noir,
    calligaphie d’un temps,
    du basculement des jours
    sans qu’on y prenne gare,
    qui recouvrent la terre

    C’est la musique de l’hiver
    qui aplatit les sons
    efface les contours
    dans un silence de glace.

    L’enfant , en progression prudente
    risque ses pas
    dans un monde inconnu
    étonné de laisser les traces
    de ses pieds menus
    que la prochaine neige efface

    dans sa chute lente…

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