Je repense aux chevaux, ceux dont tu m’as parlé.
Mais je pense aussi à ces grottes percées à même la falaise.
Comme des toits et des murs bâtis à même l’âme.
Difficile de faire mieux, je crois.
Et la neige qui arrive et sera mille fois
ce qu’elle est. Avec le vent, elle deviendra glaçante.
Sur mon visage surtout. Et je me laisserai faire.
Et là, les oreilles enfermées, j’écoute et je regarde la
nuit transfigurée. Tu l’as dit, un bateau. Sur une mer profonde.
Un grand bercement d’âmes, elles-mêmes transfigurées.
J’ai rarement vu aussi beau.
… ou c’est le Monaghan, peut-être. Mais on défend d’y galoper.
Quand on sait que la lune aime chevaucher le temps…
Et ce matin encore, entre mon café et la rue,
je tourne la pierre entre mes doigts sans y trouver
rien d’autre que la pierre elle-même.
Quand j’y pense, je crois, c’est toujours à moi que je chante.

Photo : SUR MON CHEMIN – Hier * Montréal
Un poème qui pénètre
j’aime la tonalité
ce dialogue à distance
ces deux tu
qui font irruption dans le poème.
l’Autre présent … et oublié (?)
« …à moi »
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Merci.
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Toujours merveilleuse à lire. Je te lis à haute voix, et ça me ravit, tellement. Je te souhaite, Caroline, de très belles fêtes de fin d’année.
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Pareil pour toi, Denise.
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très beau !
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merci…
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j’aime beaucoup
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merci
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comme dans la nuit transfigurée, (presque)
on aimerait avoir écrit le poème
alors qu’il est d’une autre.
par conséquent c’est très beau
Merci Caroline
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Merci Dominique…
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