Je ne vous dirai rien du piano qui se perd,
de l’amitié flouée, du chemin de campagne et
du ciel du matin blanc comme celui d’hier.
L’obscurité est claire autant qu’elle me bouscule,
ma peine et ma colère y passent entre les lignes.
Tout ce qui est faux reste vrai.
Les yeux vers le plafond, je sonde l’indifférence.
Et j’aperçois la tache.
Ce morceau de ma vie depuis le temps qu’elle dure.
Depuis que j’ai appris à mieux baisser les bras.
Pour mieux baisser les armes.
J’ai horreur de la guerre.
Et de toute manière, mon corps ne se taira
qu’à la dernière minute.
Et le jour l’entend.

Photo : NOS LONGS MANTEAUX – Janvier 2025 – Montréal
Merci, Caroline!
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Great shot!
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Si beau texte!
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… qu’une lumière insoupçonnée, de derrière l’illusoire rideau du réel, s’annonce et t’accompagne …
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Superbe et fort comme un coup…tendre
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une chose imbibe la nuit
la distance
ou peut-être ces mots – buvard d’un cri
teints à froid
(grand) merci
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Tu as tout dit, et de manière admirable.
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