Je me revois, dit Laure, à la cime du pommier. Trois bouts de branche arrondis, trois larmes sur mes pieds. Quand j’ai compris, je suis redescendue. J’ai enjambé à toute vitesse les marches du vieil escalier. Et j’ai caché le bois avant qu’on ne me voie.
C’est la folle du logis, dit Maude. La plus chantante des chantées. Aussi désenchantée soit-elle.
Et pendant ce temps dans la cour, le transplanté sauvage met du temps à se rhabiller. Je l’ai mis au pied du bouleau. Je me demande si au moins, il s’enracine un peu.
C’est pour encore la même histoire. Sans rien savoir ni rien y voir. Rien que pour la musique.

Photo : MUR-MONDE – Avant-hier * Montréal
Tant de poésie ici…
Merci Caroline.
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Merci Laurence.
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pour la musique des feuilles et celle de l’eau
des notes de poussière et des silences de vent
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Les mots sont légers, musique parlante et chantée, les gris de la photo semblent vouloir se cacher dans le mur, ne rien voir, ne rien savoir.
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