Apparentiae

De marcher dans ma ville –
ma connue qui me reste inconnue.
Tout vouloir depuis les apparences.
Comme ce matin le froid sur mes pieds.
Et rire de me plaindre des emportées du vent.
Tout ça n’est pas sérieux et encore que des mots.
Mon pays c’est l’hiver jusqu’au coeur de l’été.

Photo :  POUR CET AMOUR DU TEMPS  – 20 juillet 2025 * Montréal

3 réponses à Apparentiae

  1. rien n’est tout à fait à sa place

    ni même à côté

    mais c’est là que je marche

    dans l’entre-deux

    des façades et du vent

    je fais semblant de savoir

    où je vais

    mais ce sont mes pieds

    qui décident

    du froid à venir

    un (grand) merci

    Aimé par 1 personne