Sudare

Et ce chaud, ce bruit de chaud.
Cette horloge sans aiguilles.
Et là, tes épaules.

Le lin comme une deuxième peau.
Et tu lui donnes le corps de ton matin.
De ta nuit qui se rend.

Tes pensées iront où elles vont.
Tous les tissages faux font crier la suée.

Je garde un faible pour les anges déchus.
Il pleut dans la cour. Mais pleut-il ailleurs?

Photo – EXISTERE (SORTIR) * Hier – Montréal

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