Il suffit d’un rien pour sortir, se dit la fille.
Du sel. Et du miel s’il vous plaît.
J’ai un peu des deux dans mon sac.
En voilà une autre qui tombe, à l’envers du ciel.
Sur la rive d’asphalte.
Une belle qui se prend le vent.
Et la fille enroule son foulard comme autant d’amours fous.
Comme toutes ces histoires qu’on habille pour ne pas avoir froid.
Et toi tu joues à tenir l’anse, à tirer vers la lèvre,
à chercher comment ne rien dire sans avoir à te taire.
Comme la feuille qui valse. En sublime incendiée.

Photo – L’AUTOMNE S’EN IRA * Octobre 2025 – Montréal
tout ce qui tombe –
te dis-je
les feuilles les mots
les gestes
se mêle à la lumière
de tes mains
(Merci)
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Merci à vous, Jacques.
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La valse de l’érable … très beau.
Bise, douceur et sourire, Caroline.
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Merci, Gilles…
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