et si c’était la ville
qui m’arrive en plein cœur
comme un souffle manquant
et toi qui prends ton temps
et moi qui aime attendre
le café
les gens
les sourires qui s’emboîtent
et les mots qui s’enfilent
et j’entends qu’on se dit
les perles d’un chagrin
quelqu’un qui se souvient
de sa peau de ses bras
et puis le bruit du vent
et du ventilateur
c’est un petit café
trop petit mais ça va
on y sera bien quand même
Ah, te voilà… Mais non voyons, pas du tout. J’étais bien à t’attendre.

L’ENTREDEUX – Juin 2016, Montréal
Savoir si joliment attendre.
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..l’attente qui fait partie de la belle errance….s’en rendre compte, et alors la savourer…merci pour les mots, merci pour la photo, si belle aussi….douce journée, caroline
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il y a tant et tant de plaisirs anticipés dans l’attente…….. si on fait taire l’angoisse……….merci pour la douceur de cette image où je nous devine toutes, caroline
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Je suis un peu en retard, mais si tu attends ainsi, je ne le regrette pas… !
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Le temps d’un retard qui permet à l’attente de s’imprimer dans les mots. Tout bien !
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Dans l’attente, l’intensité de l’instant et un monde qui se laisse écouter
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Je comprends que l’on puisse aimer attendre, moi j’essaye d’apprécier mais cela me rend nerveuse. J’aime bien l’idée de l’attente paisible, ta photo aussi.
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Que c’est beau Caroline! Ton visuel…. Aussi…
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Et tout ce qu’on s’imagine … le temps d’un retard …
… entre la douleur de perdre et l’espoir de revoir …
Cette fois encore, les flous du sentiment recoupent les flous de l’image dans un délicat chassé-croisé, juste à la lisière de l’émotion …
Merci et belle journée, Caroline !
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Elle est douce l’attente qui n’attend pas et en attendant qu’elle est belle…
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Assis sur les marches,
Comme s’égrènent les jours,
Vont-elles vers le bas,
Ou s’envolent-elles quelque part ?
On ne saurait dire …
Le temps de l’attente,
– Que la lumière,
Fasse plusieurs fois
Le tour de la terre,
Il y a des journées immobiles,
Et rien ne venant infléchir
La courbe du temps .
Juste ces fleurs,
Tenues à la main.
Elles ont perdu leur parfum.
Je les ai vu se flétrir,
L’absence les a desséchées…
Sur les marches de pierre,
Où je suis encore assis .
–
RC- mai 2014
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