j’ai frôlé de mes yeux
comme des vaisseaux d’âme
autant de bienveillance que de matins nouveaux
les amours en objets posés contre le cœur
et en voulant me vivre
au gré des jours qui vous emportent
fait mille choses apprises
et deux ou trois nouvelles
comme sentir les fleurs
qui sait où va le cœur
puisse-t-il déjà en des matins plus sombres
souffler une caresse qui nous soit chaude et tendre
si j’ai vu sans les traverser
quelques portails rutilants
je souris aujourd’hui de voir
que quand j’étais petite
je savais pas encore
combien j’aimais les roses
surtout les sauvages

LE TEMPS Y FAIT – Montréal, Juin 2017
Miam 🙂
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mes préférées, depuis toute petite..
en suisse elles s’appellent « églantines »..
quand on se promenait je disais à ma mère:
j’en aurai un, d’églantier, plus tard…
je ne l’ai toujours pas…
mais si je ferme les yeux, je le vois…sourire
douce fin de journée, belle caroline
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Tes mots me font me souvenir que j’aimais tant les roses étant petite, sauvages à souhait dans un jardin abandonné… doux et tragique souvenir… et puis j’ai oublié, je n’aime pas trop les fleurs coupées, les roses sans odeurs… jusqu’à ce qu’elles viennent éclore dans mon jardin du bois. Celles-ci ne sont pas sauvages mais elles sentent si bon que je ne peux m’empêcher de les caresser, de leur dire leur magnificence.
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je n’ai que des roses qui sentent…..la rose…….et mon nez dessus tout le temps….. les églantiers sauvages, il y en a partout ici…..comme le long de cette prairie aux papillons et qui conduit aux sabots……ah que c’est bon, tes mots en écho, chère et douce caroline……
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